Le coup de Trafalgar

7Juil/20Off

Les pays en développement recherchent des financements et des technologies

Les retombées négatives du changement climatique ont non seulement gravement touché les pays en développement du monde, mais également érodé les gains de développement, sapant et retardant la réalisation des 17 objectifs du Programme de développement durable à l'horizon 2030. Nous prenons déjà des mesures importantes à cet égard. Néanmoins, pour que nos objectifs communs soient atteints, un soutien financier et technologique amélioré et adéquat, ainsi qu'un renforcement des capacités, doivent être fournis pour permettre une action efficace à la fois avant 2020 et au-delà », Helena Yanez Loza, ministre et représentante permanente adjointe de L'Equateur aux Nations Unies, a déclaré aux délégués. Dans le contexte de la mise en œuvre, nous pensons que les Parties devraient respecter, promouvoir et considérer leurs obligations respectives, y compris les droits des personnes en situation de vulnérabilité », a-t-elle ajouté S'exprimant au nom du Groupe des 77, rejoint par la Chine, elle a déclaré à la réunion de haut niveau sur le changement climatique et le programme de développement durable »que l'Accord de Paris de l'an dernier sur le changement climatique était le résultat d'un effort collectif de toutes les Parties travaillant de manière constructive dans un esprit de compromis, pour relever en temps opportun et efficacement le défi mondial posé par les effets néfastes des changements climatiques, en améliorant la mise en œuvre de la Convention. Cela comprenait ses dispositions et principes, en particulier l'équité et les responsabilités communes mais différenciées et les capacités respectives, à la lumière des circonstances nationales différentes. Pendant la phase de mise en œuvre, l'équilibre délicat de tous les éléments de l'Accord de Paris ainsi que les principes et dispositions de la Convention doivent être préservés, a-t-elle soutenu. Le Groupe a également souligné que les pays développés devraient continuer de jouer un rôle moteur dans la lutte contre le changement climatique, en particulier dans la mise en œuvre de l'Accord de Paris, conformément aux responsabilités historiques et à leurs capacités respectives. Elle a également réitéré le besoin urgent de renforcer l'ambition d'avant 2020, y compris avec la ratification de l'amendement de Doha au Protocole de Kyoto, qui fournira une base solide pour les efforts après 2020 dans le cadre de l'Accord de Paris. Nous devons combler l'écart important entre l'effet global des engagements d'atténuation des Parties d'ici 2020 et les voies d'émission globales compatibles avec le maintien de l'augmentation de la température moyenne mondiale bien en dessous de 2 ° C au-dessus des niveaux préindustriels et la poursuite des efforts pour limiter l'augmentation de la température à 1,5º C. » L'accent devrait maintenant être mis sur la réalisation de tâches majeures pour améliorer la mise en œuvre avant 2020, y compris des mesures d'adaptation, qui est une priorité urgente pour les pays en développement. Il est donc regrettable, a-t-elle déclaré, qu'après plus de quatre ans, seules 75 parties aient déposé leurs instruments d'acceptation de l'amendement de Doha. Le Groupe rappelle que les travaux inachevés des actions et de l'ambition d'avant 2020, attendus depuis longtemps, doivent être traités d'urgence. Le Groupe considère le Protocole de Kyoto comme une pierre angulaire de nos efforts pour l'après-2020. Nous exhortons toutes les Parties qui ne l'ont pas encore fait à ratifier rapidement l'amendement de Doha. » Le Groupe a également souligné la pertinence et la priorité qu'il accorde à l'adaptation, de toute urgence pour les pays en développement dont les capacités à mener des actions pour faire face aux effets néfastes du changement climatique sont limitées. Nous demandons donc instamment que les progrès dans la mise en œuvre de l'Accord de Paris reflètent un équilibre entre l'adaptation et l'atténuation. » Concernant le financement, a-t-elle dit, bien qu'un certain niveau de progrès ait été réalisé en matière de financement au sein de la CCNUCC, le Groupe reste particulièrement soucieux de clarté ou d'assurances sur la mobilisation et la fourniture de ressources financières accrues pour les pays en développement, en particulier pour parvenir à un équilibre de financement pour l'atténuation et l'adaptation. La prévisibilité et l'adéquation du financement de l'adaptation restent des difficultés importantes à résoudre. La certitude du financement d'un Fonds d'adaptation au service de la Convention, y compris l'Accord de Paris, doit également être garantie. Des actions opportunes et efficaces des entités liées au mécanisme de financement de la CCNUCC, du Fonds vert pour le climat et du Fonds pour l'environnement mondial et du Comité permanent des finances devraient permettre aux pays en développement parties d'accéder à des moyens de mise en œuvre adéquats pour entreprendre des actions d'atténuation et d'adaptation avant et après 2020.

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