Le coup de Trafalgar

6Mai/19Off

La décadence d’Onfray

Michel Onfray fait du «ressentiment» l’un des ressorts de l’aventure humaine, de ses avancées comme de ses échecs. Et c’est un ressentiment personnel -remontant à son éducation chez les «bons Pères», selon une interview au Point- qui nuit le plus à la rigueur de sa démonstration. Un christianisme qu’il réduit le plus souvent au seul «catholicisme». Le bilan de deux mille ans de christianisme, presque exclusivement romain sous la plume d’Onfray, est uniquement à charge. La férocité de l’auteur du Traité d’athéologie (2005) n’est pas nouvelle. Le philosophe athée ne nous épargne -et il a évidemment raison- aucun des méfaits de l’histoire chrétienne. Ni le poids de l’antijudaïsme des origines. Ni la confusion de l’Eglise avec les pouvoirs impériaux et totalitaires les plus sordides. Ni les croisades, ni l’Inquisition, ni les guerres de religions, ni les entreprises missionnaires confondues avec les pires travers de la colonisation et l’extermination de peuples entiers. Onfray aurait pu trouver des traces supplémentaires de cette histoire de sang dans les textes des papes et évêques qui font «repentance». François BAYROU. - Elle est en cours. Vous croyez qu’elle va aboutir ? François BAYROU. - Pour que les collectivités puissent avoir des statuts et des compétences particulières, c’est en cours. C’est ce qui vient d’être annoncé, par exemple, sur l’Alsace. Les deux départements qui fusionnent pour faire une collectivité. Permettez-moi de dire au passage que je considère que la réforme des régions faite par la loi NOTRe est une honte et un échec. Réforme menée par François Hollande. Vous pensez comme Ségolène Royal ; elle dit que c’est la plus grosse erreur du quinquennat. François BAYROU. - Ce n’est pas la plus grosse, mais c’est une très très grosse erreur. Il suffit de regarder le profil d'un certain nombre de régions, le Grand-est est sûrement un exemple, mais le grand Sud-ouest, ce qu’on appelle Nouvelle Aquitaine, est une stupidité. Ainsi pour Alpha Blondy, méga star du reggae mondial : « Nous, les Africains, avons besoin de nous libérer de cette monnaie qui nous enchaîne ». Il est suivi dans sa pensée par l’intellectuel et ancien ministre togolais Kako Nubuko qui se dresse comme l’un des grands pourfendeurs intellectuels de cette monnaie pour qui le franc CFA asphyxie l’économie africaine. En effet dans son questionnement de savoir si le f CFA sert toujours ? En effet le 15 Août2017 lors d’une manifestation de dénonciation de la Françafrique ce dernier a brûlé un billet de 5000fcfa (7 euros).Ce qui lui a valu une arrestation suite à une plainte déposée par la banque centrale ouest africaine. Son arrestation a été l’effet le plus surprenant car elle a suscité une vague d’indignations en Afrique et a mis sur le tapis la question de l’utilité et de la présence du franc CFA en Afrique. Pour beaucoup d’africains KEMI Seba est un héros qui lutte pour l’autonomie financière des pays africains. Sa stratégie de victimisation a eu un effet positif sur son objectif recherché : la sensibilisation sur l’inutilité du franc CFA en Afrique. Une photo du ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, posant torse nu, les deux mains dans les poches, circule sur Facebook. Elle s'accompagne d'une légende lui prêtant une proximité de jeunesse avec la pègre marseillaise. Edit du 19 novembre 2018 : ajout du photomontage d'origine. « Savez-vous qui est ce type qui, autrefois, passait ses nuits à jouer au poker avec la pègre marseillaise et qui était le protégé d'un caïd mort dans un règlement de compte ? « Savez-vous qui est ce type qui, aujourd'hui, menace les gilets jaunes de leur envoyer les CRS ? ] de l'Intérieur de Macron ! 13 décembre 2017 sur Twitter. Celui-ci détourne en effet un cliché authentique de Christophe Castaner pris en 2009, lorsqu’il était encore maire (PS) de Forcalquier (Alpes de Haute-Provence). La photo a été remise en avant en 2017 par M le Mag dans une chronique hebdomadaire de Marc Beaugé qui analyse l’évolution vestimentaire de différentes personnalités. On retrouve d'ailleurs, sur le photomontage, le bout de flèche visible sur la version papier de la chronique - dont un extrait avait été tweeté par le journaliste Paul Aveline à l’époque -, preuve de l’origine de ce détournement.

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